Elle se sentait de plus en plus légère depuis qu'elle le connaissait, et plus forte. Elle retrouvait des contours. Quand ils allaient dîner au restaurant, elle se pendait à son bras, elle le respirait, le cri des mouettes et celui des corbeaux se mélangeaient sur les quais de la Seine où les façades de l'île Saint-Louis ressemblaient aux falaises de Normandie, blanches, poreuses et crayeuses, accrochant la lumière. Le ciel était lavé par la pluie. Roland accompagnait le mouvement, très doucement. Il l'encourageait à trouver sa voie. Quand Mme Damian est sauvagement assassinée dans une villa voisine de la sienne, Aurore est obligée de sortir de la solitude qu'elle s'était choisie et qu'elle avait rendue presque parfaite. Retirée au bord de la mer, où elle se consacre à la peinture, elle vit un grand amour, qu'elle continue de porter en elle et de protéger. Une hésitation au téléphone dans la voix de son mari, le souvenir d'une après-midi vieille de quinze ans chez Maud Nancy, les visites insistantes de sa voisine Irène B viennent déranger le bel édifice de son intimité avec l'espace et l'infini.
Broché: 208 pages
Editeur : Mercure de France (3 avril 2014)
Collection : Bleue
Langue : Français
Exercice difficile pour moi de parler d'un livre que je n'ai pas su apprécier.
Ce roman raconte l'histoire de la solitude d'une femme complètement isolée, introvertie.... qui vit seule, partageant quelquefois la vie de son amant qui est tout pour elle.
Je n'ai pas compris ce que venait faire l'assassinat de la voisine et de l'impact que celui ci avait eu sur Aurore, excepté le fait qu'elle "s'ouvre" un peu en partageant quelques paroles avec ses autres voisins.
L'écriture est jolie, poétique... ce livre est plein de description; de sentiments joliment exprimés mais sans réellement raconter d'histoire
Je l'ai lu jusqu'à la dernière page mais l'ai trouvé d'une lenteur et d'un très grand ennui.
Je remercie Masse critique et les Editions Mercure de France et suis vraiment désolée de n'avoir pas su apprécier ce roman
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