vendredi 23 décembre 2011

Carlos Ruiz Zafon

Carlos Ruiz Zafón (né le 25 septembre 1964 à Barcelone) est un auteur espagnol. Ruíz Zafón écrit principalement en castillan.
 Il habite depuis 1993 à Los Angeles où il écrit des scénarios de films.
À l'âge de quatorze ans, Carlos Ruiz Zafon écrit son premier roman, une histoire de 500 pages.
À dix-neuf ans, il choisit de commencer sa carrière dans la publicité, qu'il quitte pour se consacrer à son roman El principe de la niebla (Le Prince du brouillard, 1993) qui gagne le prix de la jeunesse d'Edebé en 2000.
Son quatrième roman, L'Ombre du vent a été traduit en de nombreuses langues. Il a été sélectionné dans les romans étrangers pour le prix Femina 2004.
 Il a reçu aussi des prix littéraires français, comme le Prix des Amis du Scribe et le Prix Michelet en 2005, ainsi qu'au Québec, comme le Prix des libraires du Québec 2005 (Roman hors Québec).
 En janvier 2010, le classement de plusieurs magazines dédiés à l'édition, dont Livres-Hebdo en France et The Bookseller en Grande-Bretagne, le place à la cinquième place des écrivains de fiction les plus vendus en Europe en 2009


Style littéraire

Zafón en fait un emploi impactant des images et des tissures à force sensorielle. Zafón est de la même manière un créateur de personnages, ce à quoi s'ajoute une utilisation de la tension et de la construction narratives, ce qui lui permet d'articuler des trames complexes avec une simplicité et une facilité trompeuses.

ŒuvresTrilogie de la brume

  1. Le Prince de la brume ((es) El principe de la niebla), Edebé,  1993, Robert Laffont, édition française 2011
  2. Le Palais de minuit ((es) El Palacio de la medianoche), Edebé,  1994, Robert Laffont, Edition française 2012
  3. Les Lumières de septembre ((es) Las Luces de septiembre), Edebé, 1995, Robert Laffont, édition française 2012
  4. Marina ((es) Marina), Edebé,1999, Robert Laffont, édition française 2011

Citations choisies
  • « Un secret vaut ce que valent les personnes qui doivent le garder. » (L'Ombre du vent)
  • « Il n'y a pas de langues mortes, seulement des cerveaux engourdis. » (L'Ombre du vent)
  • « Les femmes, [...] sont plus intelligentes que nous, ou en tout cas plus sincères avec elles-mêmes quand il s'agit de savoir ce qu'elles veulent. Ça n'a rien à voir avec ce qu'elles vous disent, à vous ou au reste du monde. Vous affrontez une énigme de la nature, Daniel. La femme c'est Babel et labyrinthe. Si vous la laissez réfléchir, vous êtes perdu. Souvenez-vous-en : cœur chaud, tête froide. L'a b c du séducteur. » (L'Ombre du vent)
  • « Nous croyons parfois que les gens sont des billets de loterie : qu'ils sont là pour transformer en réalité nos absurdes illusions. » (L'Ombre du vent)
  • « [...] aimer vraiment c'est aimer en silence, avec des actes et non des mots. (L'Ombre du vent)
  • « Béa prétend que l'art de la lecture meurt de mort lente, que c'est un rituel intime, qu'un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares. » (L'Ombre du vent)
  • « Julián a écrit quelque part que les hasards sont les cicatrices du destin. Le hasard n'existe pas, Daniel. Nous sommes les marionnettes de notre inconscience. » (L'Ombre du vent)
  • « La vieillesse est la vaseline de la crédulité. » (Le Jeu de l'ange)
  • « Chaque livre a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. » (Le Jeu de l'ange)
  • « C'est l'écriture qui appelle le sang, et non le contraire. » (Le Jeu de l'ange)
  • « Quand on a le style, la vitesse est un détail » (Marina)

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